4- LES FONDAMENTAUX DU DÉCODAGE (N°1)
Les fondamentaux du décodage biologique
Sur quoi repose cette pratique originale et efficace lorsqu’elle est pratiquée avec rigueur et sérieux ? Le Décodage part du symptôme, de son analyse clinique, de son impact sur le corps, que modifie-t-il ? Que fait-il en moins ou en plus ? La première idée du Décodage est que le symptôme est déclenché par un déséquilibre qu’il essaye de rectifier. Ce déséquilibre peut parfois avoir une cause émotionnelle…
Le lien entre émotions et symptômes est maintenant accepté par le monde scientifique et médical.
L’élément le plus important à retenir est que le décodage s’appuie sur la logique du corps.
Le corps, réagit en permanence aux modifications extérieures pour trouver ou retrouver un équilibre. Lorsque le corps a soif ou faim, si le besoin n’est pas immédiate.
Le corps répond donc à des agressions ou à des événements réels. Lors d’une exposition au soleil par exemple, le corps, pour se protéger et retrouver un équilibre, va réagir en rougissant ou en bronzant. Cette réaction biologique répond à un élément extérieur. De la même manière, si vous mangez un champignon toxique, le corps va réagir de façon naturelle en dehors de toute réflexion, et va essayer de rétablir l’équilibre vital pour vous, en vous faisant vomir, en éliminant ce qui est mauvais ou dangereux pour lui. Cette recherche d’équilibre paraît tout à fait logique et naturelle lors d’agression de déséquilibre concret ou réel.
Quelle est l’utilité du symptôme ?
L’hypothèse du décodage est de considérer que pour le corps tout est vrai ! Il ne fera pas la différence entre une agression réelle ou le sentiment d’être agressé.
Voici par exemple, une de mes patientes vient me voir pour une pathologie de la peau avec des tâches sur le visage. N’ayant pas été exposée à des produits nocifs, nous recherchons si elle n’a pas vécu un sentiment d’agression, dans l’atteinte à son intégrité, dans ce qui représente son image, dans ce qu’elle représente. Et en effet, elle me raconte avoir été insultée, et elle avoir vécu ce moment comme une réelle agression, comme si on lui crachait au visage. Lorsqu’on vit une agression on a besoin de se protéger. Ne pouvant le faire physiquement, face à des mots, son corps a essayé de réagir, la partie de son corps exposé aux insultes a réagi.
Autre exemple : comme le champignon toxique fait réagir mon estomac, on peut également vivre une situation comme toxique. La vie de couple peut engendrer des situations difficiles à affronter, des relations toxiques que l’on n’arrive pas à digérer. Dans la réalité, il n’y a rien de mauvais dans l’estomac, mais la situation vécue a le même effet que le champignon, et est beaucoup plus difficile à supprimer… Ainsi, certains patients viennent en consultation avec des maux d’estomac alors que leur alimentation est parfaite… Mais ce qu’ils vivent est fortement indigeste.
Le plus souvent, le corps ne fait que réagir, qu’apporter des réponses. Les solutions apportées par le corps ne se font pas au hasard. Elles vont dépendre de l’émotion, de la manière dont je vis les instants difficiles et du besoin qui est le mien à cet instant.
Si je suis agressée, mon besoin est de me protéger, comme ma patiente dont la peau a réagi aux insultes. Elle s’est sentie atteinte dans son image et c’est le derme de son visage qui a essayé de la protéger. Son ressenti était l’agression, les insultes, son besoin la protection de son image. Le corps a essayé d’apporter cette réponse. Cette réponse est toujours active car le vécu d’agression n’a pas été résolu.
Comment je vis l’émotion
Ces exemples démontrent l’importance de la manière dont on vit les événements douloureux ou difficiles. Le vécu intérieur a une répercussion sur notre biologie, sur notre physiologie.
Prenons un autre exemple, lors d’une séparation, plusieurs ressentis existent. Certains vont vivre la rupture comme un début de solitude insurmontable, comme la fin du contact avec l’autre. La partie du corps dédiée au contact est la peau, l’épiderme et assez fréquemment, une séparation vécue comme une rupture de contact peut entraîner des problématiques de peau, comme de l’eczéma.
La même séparation peut être vécue d’une tout autre manière, comme une impuissance. Le corps ne répondra donc pas de la même manière. Qu’elle est la partie du corps qui est chargé de mettre de la puissance dans le corps ? La puissance provient des muscles, il est donc possible que cette séparation entraîne une déficience musculaire ou un problème musculaire.
Ces exemples montrent que les réponses du corps ne se font pas au hasard, elles sont logiques. L’intérêt et la pertinence du décodage résident dans cette logique entre symptômes et émotions, entre le vécu, la manière dont on vit un événement, et le besoin qui en découle, la réponse qu’apporte le corps.
Cette logique est la base du décodage et sa compréhension permet de soumettre des hypothèses quant à la cause de certains symptômes.
Vous pouvez ainsi essayer de faire l’exercice qui consiste à trouver à quoi sert le symptôme ? Quelle est son utilité ? Quelle réponse apporte-t-il, pourquoi le corps réagit ainsi ? Quel est son intention et quelle partie du corps réagit ?
Ce questionnement est la première étape dans la mise en place d’hypothèses du Décodage Émotionnel des Symptômes par rapport à l’apparition des symptômes et de certaines pathologies ou comportements.
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