5- L’INSTANT DE BASCULE en décodage (n°2)
Les fondamentaux du décodage biologique
Dans ce nouvel article, nous allons aborder un autre point essentiel en décodage. L’instant. L’instant où l’émotion impacte le corps. Nous verrons également quels sont les critères nécessaires pour qu’une émotion vécue se transforme un choc émotionnel.
Formation décodage biologique
Nous avons vu précédemment dans la newsletter N°4 comment le corps pouvait réagir à des choses réelles comme un aliment indigeste qui nous ferait vomir, mais aussi à des pensées ou des émotions comme la peur qui peut nous donner mal au ventre.
Les liens entre symptômes et émotions ne se font pas au hasard, ils répondent à une logique et ont une utilité.
Beaucoup de mes patients viennent en ayant déjà une idée de ce qui les a perturbé. « Mon symptôme a commencé après la naissance de ma fille »… ou « ma douleur a commencé pendant ma séparation »…
La plupart d’entre vous faites déjà des liens entre un problème physiologique et un élément ou un évènement vécu. Le décodage va affiner cette recherche pour trouver avec précision, non pas un événement, mais un instant. L’instant de bascule. Ce geste, ce mot, ce regard, cette attitude que vous avez perçu comme un choc et qui génère une émotion particulière à l’intérieur de vous. Ce ressenti, cette sensation particulière va rester bloqué, être mémorisé et peut favoriser ou déclencher un déséquilibre ou une réaction physiologique.
La formation en décodage biologique nouvelle version
L’instant déclenchant
Prenons l’exemple d’un de mes patients qui vient me voir pour un problème de ligament au genou.
« J’ai ce problème depuis que ma fille est née. En décodage comme nous l’avons vu dans l’article 4 nous partons du symptôme pour retrouver l’émotion. Dans le cas présent nous travaillons sur le genou et sur le ligament. Le tissu touché est un premier indice. Le ligament fait le lien entre 2 os. L’emplacement du symptôme est un deuxième indicateur. Le genou est l’articulation qui pour avancer se plie vers l’arrière.
Décodage émotionnel des symptômes ou formation en décodage biologique
L’hypothèse et les mots que j’emploie tourne autour de : « Il y a peut-être quelque chose que vous n’arrivez pas à mettre en lien, ou vous vous sentez obliger de céder, de plier »… Comme toujours, je n’émets que des hypothèses qui peuvent ou non interpeller le patient. Dans ce cas là cet homme retrouve tout de suite un instant qui pour nous peut sembler banal mais qui pour lui à un sens important. Cet instant est lorsqu’il se prépare pour sortir avec ses copains, comme il le fait depuis toujours, même avant qu’il ait sa fille. Il se prépare et au moment de partir sa femme vient le voir et lui dit : « Mais tu m’avais promis que tu t’occuperais de la petite. » A cet instant il est partagé entre 2 envies, 2 valeurs, ses amis et sa famille. Il est soumis obligé de plier à l’un ou l’autre des choix alors qu’il aimerait faire les 2. Il reste finalement avec sa femme et sa fille, mais ne parle pas du malaise que ce choix demande. Il n’exprime pas tout ce qu’il ressent. Cet instant va être à l’origine de l’émotion bloquée.
Alors est-ce que tous les événements nous contrariant favorisent les symptômes ? Non, bien évidemment et heureusement.
Quels sont les éléments qui transforment un ressenti en choc émotionnel ou bio-choc qui aura un impact sur notre physiologie
Décodage biologique avec une formatrice internationale Béatrice Bourau-Glisia
Les quatre critères permanents du choc :
Éléments de la formation en décodage biologique
- 1- Vécu dramatiquement. Cela ne veut pas dire que cet instant soit un drame absolu, mais à cet instant dans cette circonstance, c’est vécu comme dramatique.
- 2- Vécu dans l’isolement. L’instant, n’est pas partagé avec autrui. On le garde pour soi, on ne peut ou veut pas en parler. On est seul avec sa douleur. Il est impossible d’exprimer ses besoins Cette solitude accentue l’impact de l’émotion.
- 3- Inattendu. La surprise de cette émotion renforce le blocage.
- 4- Sans solution à l’extérieur. Les besoins de la personne à ce moment là n’ont pas de solution. Mon patient avec sa femme et ses amis n’a aucun moyen de satisfaire ses deux besoins. Ne pouvant apporter une réponse concrète, extérieur, le corps met alors en place sa solution en passant par une modification de sa biologie pour s’adapter à ce problème non résolu.
Une très bonne formation en décodage biologique
Cet instant non résolu reste bloqué dans le corps qui le vit toujours comme présent. Cette notion de présence constante du problème est un élément fondamental en décodage. En effet, la biologie répond toujours à un besoin présent. Il est par exemple impossible de respirer pour demain ou pour hier. En conséquent l’émotion bloquée favorisant un symptôme perdure temps que le blocage n’est pas ôté, alors que l’instant lui, est passé.
L’objectif du décodeur est de s’appuyer sur le symptôme, de rechercher à travers le diagnostic, l’instant précis qui a déclencher l’émotion vécu comme un choc. Le travail du thérapeute sera donc par la suite de modifier la perception de cet instant pour favoriser un retour à l’équilibre.
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4- LES FONDAMENTAUX DU DÉCODAGE (N°1)
Les fondamentaux du décodage biologique
Sur quoi repose cette pratique originale et efficace lorsqu’elle est pratiquée avec rigueur et sérieux ? Le Décodage part du symptôme, de son analyse clinique, de son impact sur le corps, que modifie-t-il ? Que fait-il en moins ou en plus ? La première idée du Décodage est que le symptôme est déclenché par un déséquilibre qu’il essaye de rectifier. Ce déséquilibre peut parfois avoir une cause émotionnelle…
Le lien entre émotions et symptômes est maintenant accepté par le monde scientifique et médical.
L’élément le plus important à retenir est que le décodage s’appuie sur la logique du corps.
Le corps, réagit en permanence aux modifications extérieures pour trouver ou retrouver un équilibre. Lorsque le corps a soif ou faim, si le besoin n’est pas immédiate.
Le corps répond donc à des agressions ou à des événements réels. Lors d’une exposition au soleil par exemple, le corps, pour se protéger et retrouver un équilibre, va réagir en rougissant ou en bronzant. Cette réaction biologique répond à un élément extérieur. De la même manière, si vous mangez un champignon toxique, le corps va réagir de façon naturelle en dehors de toute réflexion, et va essayer de rétablir l’équilibre vital pour vous, en vous faisant vomir, en éliminant ce qui est mauvais ou dangereux pour lui. Cette recherche d’équilibre paraît tout à fait logique et naturelle lors d’agression de déséquilibre concret ou réel.
Quelle est l’utilité du symptôme ?
L’hypothèse du décodage est de considérer que pour le corps tout est vrai ! Il ne fera pas la différence entre une agression réelle ou le sentiment d’être agressé.
Voici par exemple, une de mes patientes vient me voir pour une pathologie de la peau avec des tâches sur le visage. N’ayant pas été exposée à des produits nocifs, nous recherchons si elle n’a pas vécu un sentiment d’agression, dans l’atteinte à son intégrité, dans ce qui représente son image, dans ce qu’elle représente. Et en effet, elle me raconte avoir été insultée, et elle avoir vécu ce moment comme une réelle agression, comme si on lui crachait au visage. Lorsqu’on vit une agression on a besoin de se protéger. Ne pouvant le faire physiquement, face à des mots, son corps a essayé de réagir, la partie de son corps exposé aux insultes a réagi.
Autre exemple : comme le champignon toxique fait réagir mon estomac, on peut également vivre une situation comme toxique. La vie de couple peut engendrer des situations difficiles à affronter, des relations toxiques que l’on n’arrive pas à digérer. Dans la réalité, il n’y a rien de mauvais dans l’estomac, mais la situation vécue a le même effet que le champignon, et est beaucoup plus difficile à supprimer… Ainsi, certains patients viennent en consultation avec des maux d’estomac alors que leur alimentation est parfaite… Mais ce qu’ils vivent est fortement indigeste.
Le plus souvent, le corps ne fait que réagir, qu’apporter des réponses. Les solutions apportées par le corps ne se font pas au hasard. Elles vont dépendre de l’émotion, de la manière dont je vis les instants difficiles et du besoin qui est le mien à cet instant.
Si je suis agressée, mon besoin est de me protéger, comme ma patiente dont la peau a réagi aux insultes. Elle s’est sentie atteinte dans son image et c’est le derme de son visage qui a essayé de la protéger. Son ressenti était l’agression, les insultes, son besoin la protection de son image. Le corps a essayé d’apporter cette réponse. Cette réponse est toujours active car le vécu d’agression n’a pas été résolu.
Comment je vis l’émotion
Ces exemples démontrent l’importance de la manière dont on vit les événements douloureux ou difficiles. Le vécu intérieur a une répercussion sur notre biologie, sur notre physiologie.
Prenons un autre exemple, lors d’une séparation, plusieurs ressentis existent. Certains vont vivre la rupture comme un début de solitude insurmontable, comme la fin du contact avec l’autre. La partie du corps dédiée au contact est la peau, l’épiderme et assez fréquemment, une séparation vécue comme une rupture de contact peut entraîner des problématiques de peau, comme de l’eczéma.
La même séparation peut être vécue d’une tout autre manière, comme une impuissance. Le corps ne répondra donc pas de la même manière. Qu’elle est la partie du corps qui est chargé de mettre de la puissance dans le corps ? La puissance provient des muscles, il est donc possible que cette séparation entraîne une déficience musculaire ou un problème musculaire.
Ces exemples montrent que les réponses du corps ne se font pas au hasard, elles sont logiques. L’intérêt et la pertinence du décodage résident dans cette logique entre symptômes et émotions, entre le vécu, la manière dont on vit un événement, et le besoin qui en découle, la réponse qu’apporte le corps.
Cette logique est la base du décodage et sa compréhension permet de soumettre des hypothèses quant à la cause de certains symptômes.
Vous pouvez ainsi essayer de faire l’exercice qui consiste à trouver à quoi sert le symptôme ? Quelle est son utilité ? Quelle réponse apporte-t-il, pourquoi le corps réagit ainsi ? Quel est son intention et quelle partie du corps réagit ?
Ce questionnement est la première étape dans la mise en place d’hypothèses du Décodage Émotionnel des Symptômes par rapport à l’apparition des symptômes et de certaines pathologies ou comportements.
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3- La relation à l’alimentation – décodage biologique
Biologiquement la prise alimentaire est régie par 3 organes : 1- L’estomac : lorsqu’il est vide, il envoie une hormone, l’agréline, qui informe l’hypothalamus de l’augmentation ou pas de la prise alimentaire. Ainsi, plus l’estomac est vide, plus il y a de l’agréline et plus on doit augmenter sa quantité de prise alimentaire. 2- Le pancréas : il gère la glycémie. Plus la glycémie est basse, plus il doit y avoir augmentation de la prise alimentaire. La glycémie dépend de l’insuline et du glucagon. 3-La graisse : elle sécrète une hormone nommée leptine ou hormone coupe-faim. Plus j’ai de la graisse, plus l’hormone leptine est secrétée, moins on doit manger. Inversement, moins il y a de graisse, moins il y a de leptine, plus la prise alimentaire est réduite.
Théoriquement, l’équilibre entre prise alimentaire et besoin parait très simple. Malheureusement, la pratique montre de nombreuses différences.
Le professeur Paolo Del Castro, professeur spécialiste de l’alimentation à Bologne, a démontré que cette gestion très pointue de la prise alimentaire par l’estomac, le pancréas et la graisse, ne représente en fait que 14% de l’organisation de la prise alimentaire.
86% de notre alimentation est donc régie par autre chose que les fonctions biologiques.
Nous pouvons penser que l’émotion joue un rôle très important dans la prise alimentaire.
En décodage émotionnel des symptômes ou décodage biologique nous étudions comment, émotionnellement, se déclenche ce processus. Quelle émotion va être à l’origine de la prise alimentaire ?
Par exemple : Vous rentrez du travail, vous arrivez chez vous, vous êtes seul. A ce moment-là, vous ressentez un vide. Si ce vide devient insupportable, si vous ne pouvez lui faire face, vous allez essayer de le combler. Le plus simple est parfois d’aller ouvrir le frigo et de remplir ce vide par un aliment.
Notre stratégie alimentaire est souvent liée à quelque chose qui se passe en nous : une émotion ou un ressenti difficile à vivre.
Il est en effet plus facile d’acheter en magasin un biscuit, des sucreries, une douceur, que d’acheter une présence, de l’amour ou de l’affection.
En décodage, nous n’allons pas nous intéresser à cette galette ou à ce saucisson, mais plutôt au vide qu’il comble.
D’où vient ce vide ??
Il provient souvent de la difficulté à accepter un manque. Cela correspond souvent à une problématique de dépendance. Ces personnes ne supportent pas d’être séparées de ce qui leur manque. Leurs soucis intérieurs sont comblés par un apport extérieur de nourriture. Il sera important de travailler sur l’apprentissage de l’autonomie affective.
Il est intéressant de constater le parallèle entre l’autonomie affective et l’autonomie alimentaire.
Dès la naissance commence l’apprentissage de l’autonomie. A partir de ce moment peuvent subvenir les premiers troubles… Quelle réponse l’enfant va-t-il avoir dès qu’il ressent un stress intérieur ?… Comment va-t-il apprendre à gérer ce stress ? Aura-t-il une réponse extérieure immédiate de ses parents, ou va-t-il apprendre petit à petit à gérer ses tensions intérieures ? Selon sa personnalité, son entourage, sa structure, chacun apprendra plus ou moins à gérer ses tensions avec l’apport d’éléments extérieurs ou pas.
Pour moi, le grignotage par exemple, est l’impossibilité de supporter la moindre sensation désagréable à l’intérieur de soi. La sensation de faim est logique, le grignotage ne répond pas à la faim mais sert à combler un ressenti négatif.
La thérapie va essayer de retrouver le contact avec soi, de retrouver l’équilibre entre besoins intérieurs et besoins extérieurs.
Par exemple il peut s’agir d’arrêter d’attendre l’amour de ses parents qui n’est jamais venu et d’être capable de s’aimer soi-même, de s’apporter soi-même cette douceur. Ce travail sera possible grâce à l’acceptation : accepter ce vide, pour connaître son origine et accepter de vivre avec. La thérapie permettra de différencier besoins réels et besoins émotionnels, entre nourriture réelle et nourriture affective.
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2- Surpoids 2 – Protéger du froid, Identité sexuelle, Au service des autres…
Décodage biologique
Comment écouter notre corps ? Quelle est sa logique, qui nous permettra de faire des hypothèses sur les liens entre émotions et symptômes ou dysfonctionnements ? Nous allons voir aujourd’hui 3 nouvelles fonctions de la graisse qui peuvent être des indicateurs dans la recherche de la cause du surpoids.
Une fonction évidente de la graisse :
Se protéger du froid : la graisse permet au corps de maintenir une température adéquate pour le bon fonctionnement des organes.
Dans le domaine du surpoids, j’ai toujours été surprise de constater l’emploi du terme : « obésité morbide ». Que signifie le mot « morbide » lorsqu’on parle du surpoids ? Je me suis rendue compte que ces personnes sont très souvent en lien avec une certaine représentation du froid. Froid, peut être représenté une personne distante ; des relations froides. Le froid peut signifier également des représentations plus intimes, comme quelque chose de mort au fond de soi. Quand on vit des drames ou des moments difficiles, tellement insupportables il peut arriver que des parties de soi souhaiteraient ne plus être là. Alors bien sûr on est toujours vivant, mais à l’intérieur, certaines parties se sont peut-être éteintes. Dans ces conditions-là, la graisse va venir comme pour réchauffer cette partie « morte ».
Un de mes patients par exemple, vit à 8 ans une agression très forte. A cet instant, il est démuni, fragile, mais surtout, il se dit que s’il n’était pas là, tout serait plus simple. S’il mourait, il ne souffrirait pas et cette partie de lui s’est alors comme éteinte. Ce qui a été très surprenant en thérapie a été de lui permettre de recontacter cet instant et de lui permettre de remettre en route cette partie de lui et de revivre complétement.
Avoir une identité sexuelle : Être un homme ou une femme, entraîne une différence de la quantité de graisse. En moyenne, les femmes ont 20% de graisse de plus que les hommes.
A quoi peuvent servir ces 20% de plus que nous cherchons souvent à faire disparaître ?
Ce surplus de graisse sert à protéger, permettre une grossesse et avoir suffisamment de réserve pour nourrir l’enfant jusqu’à ce qu’il puisse s’alimenter seul.
Biologiquement et morphologiquement, les femmes ont plus de graisse et elle est localisée différemment par rapport aux hommes. La graisse va donner aux femmes des formes pour montrer ses qualités de « bonne reproductrice » et son potentiel pour assurer la survie de l’espèce.
Les hommes, quant à eux, vont avoir une morphologie différente avec les épaules plus larges, pour indiquer leur capacité à assurer la protection de sa famille.
Ce constat morphologique permet de prendre conscience que les femmes se battent parfois contre quelques kilos en trop qui sont ancrés dans leurs gènes, car la féminité est ancestralement liée à une certaine rondeur. Donc, lorsqu’elles se dans la glace en se trouvant moches, parce qu’insuffisamment féminine, la mémoire du corps ne va pas spontanément les faire maigrir, mais accentuer leurs rondeurs pour être plus séduisante en femme nourricière.
Nous voyons ici, la différence importante entre un désir psychologique et une fonction biologique. Il est donc plus important de travailler sur l’acceptation de son identité féminine et de certaines de ses rondeurs…
Être au service des autres : Comme la plupart des tissus conjonctifs, la graisse, comme les os, les ligaments etc… ne sont pas des organes à proprement parlé, mais ils sont au service des autres.
Il est intéressant de retenir cette notion comme une autre hypothèse liée au surpoids. En effet, de nombreux patients retiennent cette hypothèse. Ils se sentent totalement au service des autres. Comment être vraiment soi si le plus important est de faire passer les autres avants pour se sentir aimé(e), voire se sentir exister ?
« Je suis là pour les autres. Je n’existe que si je suis là pour les autres. » Cette phrase que j’entends très souvent signifie que mes patients ont du mal à exister pour eux-mêmes. Ces personnes se retrouvent bloquées dans une relation complexe. En effet, pour exister il faut qu’elles soient avec les autres pour se sentir aimé(e) mais en même temps, les autres sont parfois dangereux, jugeants et donc il faut aussi s’en protéger. Paradoxe entre se sentir aimer et se protéger. Être vu, être en contact avec les autres, tout en étant séparé.
Le surpoids est la réponse idéale. Elles augmentent leur surface de contact ainsi personne ne peut les ignorer. Souvent elles sont aussi souriantes, drôles et simultanément, leur poids cache qui elles sont à l’intérieur. Cette problématique de place, d’exister parmi les autres sera souvent à l’origine d’un blocage pour être elles-mêmes et être avec les autres. La thérapie aura comme premier objectif de faciliter la capacité à être soi avec un travail approfondi sur l’identité.
Retenez que la fonction biologique donne le sens, la direction pour trouver les hypothèses du vécu émotionnel. Et comme toujours, la grande question à se poser est : « Quelle est l’utilité de cette présence, de cette graisse, de ce poids ?
Dans le prochain épisode nous verrons notre relation aux aliments…
Décodage biologique et surpoids
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1- Le surpoids et décodage
Le poids de nos émotions cachées… décodage biologique
Tout d’abord il faut savoir que les problèmes de surpoids ou de troubles du comportement alimentaire sont multifactoriels et que la thérapie est complexe. Souvent elle repose sur la fonction biologique de la graisse, mais aussi sur les problématiques alimentaires, de troubles de l’alimentation, mais aussi sur l’image de soi, et l’image qu’on pense renvoyer aux autres, les relations à soi, aux autres et à la nourriture. Particularité du Décodage : Utilité du symptôme, à quoi sert d’avoir ce symptôme, en quoi est-ce utile de faire plus de graisse ?…. Pour répondre à cette question, quelle est la fonction biologique de la graisse à quoi sert-elle ?
1ère fonction de la graisse… Le stockage pour avoir suffisamment d’énergie en cas de problème.
Remarque…. Le corps ne connait pas les régimes… Pour le corps un régime c’est une disette. Et en cas de disette….le corps se dit …je manque de nourriture, il peut y avoir danger, donc la prochaine fois qu’on me rapporte de la nourriture je le stockerais en cas de problème.
L’objectif du corps et de toujours être en équilibre, et d’avoir le stocke nécessaire à sa survie et pour avoir de l’énergie.
S’il y a déséquilibre le corps va réagir… Certains déséquilibres peuvent venir de manque émotionnel… Manque émotionnel, comme l’absence, l’absence de quelqu’un, de quelqu’un qui vous apportait cette énergie. Parfois le nombre de kilos à un lien avec l’histoire du manque. 25kg, comme le nombre d’année qui correspond à la perte d’une personne chère… Elle garde l’énergie correspondant à ce manque. Mon corps essaye de combler ce manque émotionnel, il ne va faire que réagir.
2ème fonction : la protection
Lorsque je reçois des patients, je regarde où se trouve cette graisse en trop, sur le ventre, sur les cuisses, sur les fesses… Cette localisation sera un indicateur… Peut-être qu’à un moment donné cette partie du corps s’est sentie agressée. A un moment donné, le corps a réagi en mettant en place cette protection de graisse pour faire face à l’agression à laquelle on n’a pas pu faire face. Nous pouvons ainsi retrouver des conflits liés à des agressions sexuelles quand la graisse se situe sur les cuisses ou les fesses. Mais pourquoi cette graisse reste alors que l’agression est souvent finie… Le corps a réagi à un déséquilibre émotionnel et n’a pas eu la « guérison émotionnelle » qui arrêterait le processus de protection. L’objectif de la thérapie sera de retrouver l’instant où le corps a mis en place ce processus de sauvegarde. Le travail thérapeutique sera de réviser l’émotion pour que le corps comprenne que l’agression est finie et qu’il n’a plus besoin de mettre en place une barrière.
3ème fonction de la graisse : le soutien
La graisse soutient les organes. Dans l’anorexie par exemple, la fonte importante de graisse peut entraîner ce qu’on appelle la ptose du rein… Les reins descendent car ils ne sont plus soutenus par la graisse.
A quoi correspond l’idée de soutien en terme émotionnel. Par exemple, le soutien représente la force, la personne doit être forte, doit être le pilier de la famille. Qu’est-ce qui se passe pour que cette personne se sente obligée d’être un pilier… Il est probable qu’à un instant, dans son vécu émotionnel, elle s’est sentie sans soutien, avec l’idée de ne pouvoir compter sur personne. Je ne peux compter que sur moi. Ainsi le corps répond à ce déséquilibre en faisant plus de graisse, pour soutenir.
Pour conclure, la graisse ou le poids n’est pas le problème, c’est la solution, la solution, la réponse à un vécu émotionnel
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